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L’essentiel du service divin est pratiqué au travers de sacrifices offert sur l’autel du temple.

 Il existe de types de présent:

  • Le présent que l’on offre afin de combler un manque, par exemple offrir un crayon à celui qui en a pas;
  • Le présent que l’on offre pour le message, symbole qu’il contient et non pour combler un manque. Par exemple, offrir un bouquet de fleurs à son épouse. Les fleurs symbolisent l’amour florissant qui uni le couple. D’ailleurs on ne peut offrir de fleurs en plastique car elles sont statiques et donc contraires au message que l’on désire transmettre. 

Les sacrifices font partis du deuxième type de présent. Par les sacrifices nous affirmons notre amour pour le Créateur, un amour sans limite pour lequel nous sommes prêts à sacrifier nos vies. En effet, le sang récupéré des sacrifices que l’on verse par la suite sur l’autel exprime notre lien de sang avec Hashem. 

Nous exprimons au Créateur : ‘’Tu es la seule réalité qui soit, et je suis néant face à Toi’’.

Tout service ou activité différent pour lequel nous y consacrons une partie essentielle de notre être est de l’idolâtrie. Durant l’histoire, nombreux ont consacrés leur vie pour bâtir et défendre un idéal et ce au prix de leur vie : le socialisme, puis le communisme, puis la théorie de l’évolution de Darwin, etc… 

Un juif peut appliquer la Torah et les mitsvot mais pourtant avoir une vie dévouée à une autre cause (sport, science, régime…). Bien entendu, s’accorder du temps pour certaines activités n’est pas de l’idolâtrie sauf si celles-ci deviennent son centre d’intérêts. Une personne qui s’adonne à la prière, l’étude de la Torah et aux mitsvot et se permet de s’aérer faire du sport ne participe pas à un culte idolâtre. En revanche, un juif qui est installé à étudier la Torah mais qui n’attend que le moment où il va pouvoir s’aérer et s’adonner à d’autres activités profanes doit se demander : “ Où est-ce que je ressens la vie, dans quelle domaine je ressens le plus de plaisir ? “.

  • Les smartphones et l’idolâtre

De nos jours, il est clair et sans aucun doute possible que le Yetser Hara s’appelle “Smartphone”, “Iphone”, “Samsung Galaxy”, etcAvec le développement de ces appareils numériques nous sommes sollicités en permanence, jusqu’à plusieurs fois par minute, et nous perdons la maîtrise de notre utilisation. Absorbé par nos écrans, affairé en pianotant sur les petits claviers, notre esprit est ailleurs, déconnecté de la vie. Sans nous en rendre compte nous perdons beaucoup de temps, un temps si précieux qu’Hachem nous octroie pour appliquer Ses commandements. De la “vie” que nous aurions pu exploiter pour agir, bâtir, s’élever spirituellement, améliorer la vie de notre entourage, etc… 

De plus, cette technologie acquiert un intérêt particulier et nous accompagne dans tous les lieux et circonstances de la vie. Peu d’objets technologiques de l’ère contemporaine se sont glissés de manière aussi massive et significative dans la vie quotidienne. 

Le smartphone a une dimension si importante qu’il devient pour de nombreuses personnes le centre de toutes leurs préoccupations. Nombreux sont ceux qui inconsciemment octroient plus d’importance à leur appareil qu’à leur famille. Les enfants, les conjoints sont souvent mis de côté au profit de cette avoda zara. Beaucoup d’entre nous délaisse leur avodat Hashem pour se laisser aller dans les pénombres que propose l’internet. Combien de prières bafouées à cause des notifications incessantes? Combien d’heures de jeux en ligne au lieu d’écouter des cours de Torah? Combien de temps passés sur les réseaux sociaux pour connaître la vie des autres au lieu de réfléchir sur soi même? 

Gardons bien à l’esprit que cet appareil veut nous détourner du vrai bonheur, de la construction personnelle et familiale et nous éloigner de la mission qu’Hashem nous invite à réaliser.

 

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