porno et torah

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 “Quand j’ai vu du porno pour la première fois, j’avais environ 10 ans… Je suis passé des images aux films et j’ai commencé à m’isoler, à m’isoler … C’est à ce moment-là que tout est devenu hors de contrôle.

Cette obnubilation au porno m’a conduit à une espèce de dédoublement de personnalité. A l’extérieur, j’étais un mari et père parfaitement heureux, vivant dans une belle communauté juive. A l’intérieur, en revanche, tout n’était que désir, luxure, et recherche du plaisir instantané. J’ai commencé à me sentir moins à l’aise avec mes pairs, comme déconnecté, puisque je n’habitais plus vraiment la même planète. Rien ne semblait plus pouvoir me satisfaire, qu’il s’agisse de mon travail ou autres. Je ne vivais que pour la luxure, c’était la seule chose qui me rendait vivant. Ainsi, cette rupture en moi affectait non seulement ma capacité à me lier avec des gens ou à maintenir des relations saines avec eux, mais détruisait également d’autres domaines de ma vie.

Je savais que ces deux univers ne pouvaient coexister, je ne pouvais pas concilier une telle chose avec le style de vie que j’avais choisi. J’ai essayé d’arrêter, pour retomber une fois de plus. Je me trouvais dans une impasse, déterminé à arrêter, mais incapable de le faire.

La culpabilité et le dégoût que je ressentais devenaient ingérables. Vous regardez tous vos rêves et aspirations religieuses s’écrouler par votre propre faute. Bien avant que votre monde extérieur ne s’autodétruise, vous êtes déjà mort en votre for-intérieur”.

 

La consommation intensive de pornographie est devenue un phénomène de masse à l’heure d’Internet. Avec l’apparition des tablettes et smartphones, en quelques clics, tout le monde peut avoir un accès illimité et gratuit à des sites pornographiques abominables. Ce phénomène a fait exploser la demande. L’anonymat a fait le reste.

Les analyses de tendances du géant de l’Internet, Google, montrent que la popularité des recherches sur le thème pornographique augmente constamment depuis le milieu des années 2000, montrant non seulement une fidélité des utilisateurs existants, mais aussi une extension de la consommation dans la population nouvellement connectée.

La pornographie, bien que virtuelle, touche l’être humain dans l’une de ses fonctions physiques les plus puissantes : le sexe. Enflammant l’excitation primaire chez l’homme, facilitant la naturelle recherche du plaisir, elle lui donne à visionner, voire à développer, ses fantasmes les plus inaccessibles. La culture moderne, parce que libérale, voire libertine, ne s’accorde pas du tout avec les injonctions de la Torah, qui, au contraire, vise à apprendre à l’homme à se dégager des pensées du cœur, provoquées par la vue et les images. Cela est exprimé clairement dans la Torah, précisément dans le paragraphe que l’on récite deux fois par jour dans la lecture du Chéma‘, en relation avec la mitsva des tsitsioth (franges), qui sert de rappel à cette injonction (Bamidbar 15,38-39) :

« Parle aux enfants d’Israël et dis-leur de se faire des franges aux coins de leurs vêtements, dans toutes leurs générations, et d’ajouter à la frange de chaque coin un cordon d’azur. Cela formera, pour vous, des franges dont la vue vous rappellera tous les commandements de l’Éternel, afin que vous les exécutiez et ne vous égariez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l’infidélité » 

Il est donc clair qu’une personne qui s’adonne à la vision d’images interdites se laisse égarer par son cœur et transgresse cet interdit de la Torah, que nous rappelons pourtant à notre mémoire au quotidien. Le verset continue et semble bien en faire une notion essentielle du judaïsme :

« Vous vous rappellerez ainsi et vous accomplirez tous Mes commandements, et vous serez saints pour votre D.ieu. Je suis l’Éternel votre D.ieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte [pays connu pour sa dépravation] pour devenir votre D.ieu, Moi, l’Éternel votre D.ieu ! » 

 

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