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Le lachon hara est le fruit d’un mal être intérieur

Il semble nécessaire de souligner que le besoin de médire dévoile en réalité un mal être intérieur. En effet si nous prenons du plaisir à rabaisser les autres c’est, avant tout, parce que dénigrer permet de se valoriser. Mais aussi, parce que dire du mal de quelqu’un, permet de projeter sur l’autre ce que nous n’aimons pas en nous. L’autre devient le réceptacle de notre mal-être et de nos craintes. En d’autres termes, notre mauvaise estime de nous-mêmes et nos frustrations sont les moteurs de la médisance. 

Ceci nous permet de mieux saisir la raison pour laquelle les réseaux sociaux sont gorgés de médisance et de colportage. En effet, ils sont des pseudos thérapies pour leurs propres victimes. Facebook, Twitter, ou autres engendrent chez les utilisateurs un vidlachon harae dans leur vie de par leur utilisation addictive et chronophage, créent un sentiment de convoitise en poussant les internautes à s’intéresser à la vie des autres, provoquent  des frustrations et des complexes en proposant des modèles à suivre qui ne sont pas souvent facile à respecter. Autant d’éléments qui amplifient le mal être chez chacun d’entre nous et nous poussent donc à cracher notre venin sur les réseaux sociaux afin de faire surface et de pas se noyer dans la déprime. Ainsi, le cercle vicieux s’installe et internet semble apaiser nos problèmes que lui-même a provoqué.

Nous terminerons cet article par cet enseignement:

« Qui est l’homme qui aspire à la vie? Celui qui préserve sa langue du Mal« 

Désirons-nous la vie? Notre bonheur doit-il dépendre des autres? Sommes-nos obligés de rabaisser notre entourage pour nous sentir « Etre »? Peut-être devrions-nous nous préoccuper de nous-même avant de s’occuper des autres? Apprenons à surpasser ces tentations à la médisance. Apprenons à nous estimer soi-même. Apprenons à devenir un monde en soi qui se suffit de lui même. Apprenons à accepter notre entourage et à l’aimer tel qu’il est.

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