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A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, les fausses informations n’ont plus de frontières

Ces dernières années, le phénomène des fake news s’étend sur le Web aux dépens des internautes et a pris une ampleur devenue totalement ingérable. Ces fausses informations peuvent être propagées dans des buts différents. Certaines ont pour objectif de tromper le lecteur ou d’influencer son opinion sur un sujet particulier. D’autres sont fabriquées de toute pièce avec un titre accrocheur pour densifier le trafic et augmenter le nombre de visiteurs sur un site.

Aujourd’hui, dans le monde entier, les démagogues font appel à nos pires instincts. Les théories du complot, autrefois confinées à la marge, sont de plus en plus répandues. C’est comme si l’ère de la raison, l’ère de l’argumentation probante, prenait fin, et maintenant la connaissance est délégitimée et le consensus scientifique est rejeté. La démocratie, qui dépend de vérités partagées, est en recul. Les crimes haineux se multiplient, tout comme les attaques meurtrières contre les minorités religieuses et ethniques.

Toute cette haine et cette violence sont facilitées par une poignée d’entreprises Internet qui constituent la plus grande machine de propagande de l’Histoire.

“La plus grande machine de propagande de l’Histoire”
(extrait du discours de Sacha Baron Cohen)

Réfléchissez-y. Facebook, YouTube et Google, Twitter et d’autres, touchent des milliards de personnes. Les algorithmes dont ces plates-formes dépendent amplifient délibérément le type de contenu qui maintient l’engagement des utilisateurs, des histoires qui font appel à nos instincts les plus bas et qui déclenchent l’indignation et la peur. C’est pourquoi YouTube a recommandé des vidéos du conspirationniste Alex Jones des milliards de fois. C’est pourquoi les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité. Et il n’est pas surprenant que la plus grande machine de propagande de l’Histoire ait répandu la plus ancienne théorie du complot de l’Histoire, le mensonge que les Juifs sont dangereux d’une certaine manière. Comme l’a dit un titre : “Pensez à ce que Goebbels aurait pu faire avec Facebook”

“Les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité”

Sur Internet, tout peut paraître tout aussi légitime. Breitbart ressemble à la BBC. Les faux Protocoles des Sages de Sion semblent aussi valables qu’un rapport de l’ADL. Et les divagations d’un fou semblent aussi crédibles que les conclusions d’un prix Nobel. Nous avons perdu, semble-t-il, un sens commun des faits fondamentaux dont dépend la démocratie.” 

Le devoir d’analyse s’impose

Il est impératif d’analyser et de vérifier toute information en provenance d’Internet pour distinguer information et désinformation, entre objectivité et subjectivité, mais aussi pour déceler les messages contraires ou interdits par la Torah.

Prenons- nous ce temps? 

Avons-nous ce temps? 

Sommes-nous assez fort pour se permettre de se confronter à cet océan d’informations au risque de dériver vers des convictions qui ne sont pas les nôtres?

Et finalement sommes-nous réellement maîtres de nos idéaux? 

Voir article L’influence anti-Torah

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