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Internet, un outil merveilleux mais si dangereux!!!

Internet est un outil merveilleux et brillant. Il permet non seulement de communiquer à travers le monde, mais aussi d’enrichir ses connaissances, d’explorer le monde entier, d’écouter des milliers de chansons, de se divertir sur des jeux, il nous guide lorsque nous sommes égarés. Il permet même d’enrichir nos connaissances en Torah sur de nombreux sites ou sur des groupes WhatsApp. Bref, il est indéniablement extraordinaire.

Mais… Il faut le dire, il y a un grand “mais”.

Internet est éblouissant, certes, mais est rempli d’horribles pièges.

Tout d’abord le risque, presque inévitable, d’exposition à du contenu inapproprié qui détruit l’image de la femme, anéantit la beauté du mariage, pollue l’âme et remplit les jeunes de culpabilité et de dépression intérieures, les 

éloignant de la tefila et de la Torah jusqu’à ce qu’ils se sentent complètement coupés de Hachem. De plus, Internet regorge de lashon hara (médisance), de violence, de mensonge, de ridicule, sans parler de la perte de temps que cela implique.

Certes, grâce à cette masse d’informations, les réponses à toutes nos questions sont facilement accessibles. Cependant nous sollicitons de moins en moins notre faculté à réfléchir, ce qui engendre une diminution claire de nos capacités cognitives. D’ailleurs, des études ont prouvé que le niveau de réussite scolaire et le quotient intellectuel ont diminué dans tous les pays développés. Nous devenons paresseux et dépendants du Professeur Google, du Dr Google, du Rabbin Google, etc… 

La dangereuse « liberté d’expression » 

Sur Internet, au nom du sacro-saint qu’est la liberté d’expression, tout peut être dit, tout peut paraître légitime et les divagations d’un fou semblent aussi crédibles que les conclusions d’un prix Nobel. Les idées d’un farfelu sont mises sur le même piédestal que les enseignements d’une autorité rabbinique. Internet n’est pas soumis à une réglementation destinée à gérer l’information diffusée et aucun organisme de censure ou de vérification n’a de pouvoir législatif ou même technique leur permettant d’administrer l’énorme flux d’’informations. De plus, les algorithmes des moteurs de recherche, tel que Google, sont conçus de façon à hiérarchiser les sites internet non pas en fonction de l’authenticité de leur contenu mais en fonction de leur popularité, du nombre de visite. Par conséquent, un site affirmant que la Terre est plate peut être mis en avant et nous donner ainsi l’impression que cette thèse est à prendre au sérieux. D’ailleurs les mensonges, les théories complotistes et tout ce qui est farfelu attirent la curiosité, et ainsi les moteurs de recherches octroie une position avantageuse aux sites négationnistes, niant l’existence de l’Holocauste.

Nous n’avons ni repères ni références. On ne sait plus ce qui est vrai ou ce qui est faux, on ne sait plus distinguer entre le Bien et le Mal, on dira d’une chose impure qu’elle est pure… 

Ce phénomène est ce que l’on appelle “l’assimilation”. En effet, l’assimilation ne se résume pas seulement par un abandon pur et simple de la Torah, mais aussi par une perte de sensibilité aux valeurs de la Torah, telles que la recherche de la sainteté, de la pudeur, de la vérité, etc… Or internet place la débauche, la mode, les mensonges, le lachon hara, la curiosité malsaine, la convoitise comme des valeurs cardinales. Et sur le long terme, en côtoyant ce monde virtuel, nous finissons par adhérer à cette échelle des valeurs contraire à la Torah. La débauche, la convoitise, etc… deviennent “normales” et “justifiés”. A ce stade, nous n’adhérons plus au modèle de la Torah car nous ne comprenons pas ce qu’elle attend de nous. Pourquoi devrions-nous changer alors que nous nous considérons comme “normal”. 

Parfois, l’assimilation prend une forme beaucoup plus grave qui est la falsification de la Torah elle-même. Dans cette situation, nous pensons être complètement conformes au préceptes de la Torah alors qu’en réalité nous avons rendu la Torah conforme à nos convictions en la transformant. 

On permet au nom de la Torah elle-même ce qui est interdit, on est indulgent à des situations dans lesquelles la Torah demande rigueur, on considère une chose saine bien que la Torah statut qu’elle est malsaine, etc…  Cette forme d’assimilation est le résultat de besoin d’auto-défense, ceci afin d’éviter les culpabilités et la condamnation de soi-même. Il est trop difficile de s’avouer être dans l’erreur, dans la faute, alors nous cherchons, consciemment ou non, à trouver, voire à créer, des permissions dans la Torah. Mais cette forme d’assimilation peut être également la conséquence d’une désinformation issue de personnes, s’autoproclamant comme autorité rabbinique, qui s’expriment au nom de la Torah. Ces personnes malintentionnées, souvent très instruites en Torah mais motivés par les honneurs, l’audimat, voire l’argent et donc motivés que par leur égo, délivrent des messages complètement contraires à la Torah. L’internaute, émerveillé par les connaissances en Torah de l’auditeur, ne décèle pas le mensonge et la falsification de la Torah. Ainsi les propos mensongers de ce pseudo rabbin deviennent références.

La dérive est inévitable

Confrontés quotidiennement à ce torrent d’informations complètement contraire à la Torah,  sommes-nous capables de nager à contre courant? Pouvons nous suivre les recommandations du Talmud nous incitant à garder le contrôle? Y-a-t-il un poisson qui aurait l’aptitude de nager dans ces courants si dangereux? Est-il vraiment sage de s’aventurer dans ce monde si dangereux, si sale, un monde sans règles qui permet au yetser hara de s’exprimer en grande pompe?

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